Culture

Montréal, ville mélomane : Les 8 concerts immanquables de l’automne 2017

Publié mar, 24 Oct 2017 13:54:07 -0500, par La Rédaction, dans Lifestyle

Cette semaine, la saison musicale débute en grand pompe. L’automne à Montréal amène généralement son lot de concerts immanquables. La saison des festivals terminée mais l’hiver pas officiellement commencé, on fait alors le plein d’énergie avant d’entrer en hibernation pour les cinq prochains mois. On vous a concocté une liste – non exhaustive – des concerts à ne pas rater.

25 octobre – La Femme (Théâtre Corona)

Mélodies psychédéliques et textes délirants, La Femme a su s’imposer comme l’un des groupes de rock français les plus reconnus. Leur style unique les a propulsés sur la scène internationale et on s’impatiente de découvrir leur prestation live. Leur musique synthétique et hypnotique fera souffler un vent plânant sur la Petite-Bourgogne… Et si l’on se fie à l’univers totalement déjanté de leurs clips, on peut s’attendre à un show surréaliste. Un avant-goût: Sphynx.

La Femme

28 octobre – Kölsch (Bonaventure)

Il y a quelques jours, le dj danois se produisait au sommet de la Tour Eiffel. Son set, à la fois envoûtant et rythmé, a dévoilé un paysage sonore complexe, inspiré des nombreuses influences culturelles de l’artiste. Ayant développé son identité musicale entre Christiania – commune anarchico-hippie à Copenhague – et l’Allemagne, il mixe avec brio compositions classiques et productions contemporaines. À travers les années, Kölsch a su réécrire l’histoire de la techno à sa sauce, la rendant plus mélodique et émotionnelle, parfois transcendentale. Un avant-goût: Loreley.

Kolsch

29 octobre – Nothing but Thieves (Le Belmont)

Après une prestation déconcertante à Osheaga en 2016, le groupe de rock alternatif originaire de Grande-Bretagne viendra clôturer la fin de semaine de l’Halloween en beauté. La voix incroyable de Conor Mason, portée par des musiciens de talent, est ce qui a permis au groupe de se démarquer sur la scène rock. Influencé par Jeff Buckley, Thom York ou encore Matthew Bellamy, le chanteur quelque peu androgyne transmet à la fois une émotion brute et une énergie exaltée. Un avant-goût: Amsterdam.

Nothing but Thieves

30 octobre – Parov Stelar (MTELUS)

Après un weekend de festivités musicales, on ne perd pas le rythme et on commence la semaine du bon pied. Accompagné de ses quatre musiciens, Marcus Füreder – compositeur de musique électronique autrichien à l’origine du groupe Parov Stelar – viendra nous présenter The Burning Spider. Avec cet album résolument plus jazzy, le père de l’électro-swing ressuscite les grands noms du blues et du jazz et affirme un tournant dans son évolution artistique. Sampling, cuivres et joie de vivre: un mélange explosif que l’on a bien hâte de découvrir live. Un avant-goût: Mama Talking.

Parov Stelar

8 novembre – Slow Magic (Théâtre Fairmount)

Étoile montante de la scène indie electronic, Slow Magic se distingue de par sa vision artistique. Sur scène, dissimulé derrière un masque tribal, le producteur transporte son public dans un univers mystique où l’on découvre des mélodies et des vocaux aériens qui invitent à l’évasion. À la fois sombre et léger, son dernier album rappelle la dualité de l’expérience humaine et encourage une réflexion éclairée sur l’acceptation de soi. Une expérience viscérale mêlant performance live (l’artiste s’accompagne toujours d’une batterie) et instrumentation électronique. Un avant-goût: On Yr Side.

Slow Magic

17 novembre – Polo & Pan (Théâtre Fairmount)

Le duo français se fait connaître du « grand public » avec Caravelle, un album luxuriant qui invite au voyage, à la rêverie et évoque avec une certaine mélancolie la promesse sans espoir d’un été infini. Paul et Alex, deux trentenaires parisiens, évoluent pourtant dans la sphère musicale depuis leur plus tendre enfance. De la musique classique aux platines, d’expériences en rencontres, ils finissent par se retrouver pour composer cette sorte de chasse au trésor en douze parties. À l’inverse de beaucoup d’artistes qui s’inspirent du mal-être pour exprimer leur créativité, Polo & Pan explorent le plaisir de vivre avec une grande liberté. Un avant-goût: Cœur Croisé.

Polo & Pan

18 novembre – Odesza (MTELUS)

Le duo originaire de Seattle surfe sur la vague du chill, devenu omniprésent dans la vie des Millennials. Cette coolitude s’est transformée en un véritable mode de vie et a donné naissance à un nouveau genre musical dont Odesza a su s’emparer. Sur les traces de Bonobo, Tycho ou encore Four Tet, les deux américains naviguent entre textures voluptueuses, voix suaves et percussions cadencées avec une grande minutie. Sur scène, ils sont accompagnés d’une guitare électrique, d’un groupe chorégraphié de huit batteurs et des visuels du directeur créatif Luke Tanaka. Une performance qui promet d’être exaltante. Un avant-goût: Late Night.

Odesza

29 novembre – Jungle (Théâtre Corona)

Fondé il y a quelques années par Tom McFarland et Josh Lloyd-Watson, le duo s’est développé en un collectif de sept musiciens livrant des performances live célébrant l’amitié et l’esprit d’équipe. À la croisée des chemins entre funk et dance music, Jungle évoque les groupes British du début des années 80. À la fois euphorique et maniéré, leur album éponyme révèle une instrumentation au groove syncopé et un registre vocal falsetto. Plus élaborés qu’une simple reproduction électronique de leurs morceaux, leurs concerts offrent une expérience organique et complète. Un avant-goût: Busy Earnin’.

Jungle



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